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Essai agrochargeuse  Claas Torion 1511 : le point technique de l'agrochargeuse

Claas Torion 1511 : le point technique de l'agrochargeuse
(©H.E.)
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Découvrez en détails les points technique de la chargeuse sur pneu Torion 1511 de Claas.

Moteur DPS et transmission Varipower

La chargeuse à pneus Claas Torion 1511 s’équipe d’un bloc à six cylindres DPS de 188 ch monté en position transversale et placé derrière le pont arrière faisant office de contrepoids. Ce moteur répond au seuil d’émission Stage V grâce à un filtre à particules (FAP), à une vanne EGR, à un catalyseur DOC et à la solution SCR avec l’adjonction d’AdBlue. Il puise son énergie dans des réservoirs de 205 L de GNR et de 20 L d’urée. À l’image des ensileuses Jaguar, l’air frais traverse la succession de radiateurs positionnés derrière la cabine et ressort en haut du moteur. L’accès au bloc de refroidissement s'opère par le marchepied d’accès en cabine et nécessite une clé à six pans pour ouvrir la grille de protection. En sortie de vilebrequin, le moteur entraîne une transmission hydrostatique Varipower composée de deux moteurs et d’une pompe. Celle-ci, à cylindrée variable, dispose de trois plages, F1, F2 et F3, respectivement de 0 à 8, 0 à 16 et 0 à 40 km/h. Un arbre à cardans assure l’entraînement continu du pont avant. Pour se diriger, l’angle de 40° de l’articulation génère un rayon de braquage de 6 m.

Sous le capot monobloc prend place un six-cylindres d’origine Deere Power Systems de 6,8 L développant 188 ch.
L’accès à l’entretien des radiateurs ou encore au remplissage des fluides, hydraulique et autres, s'opère par l’arrière de la cabine.
La transmission hydrostatique Varipower, composée de deux moteurs hydrauliques et d’une pompe, dispose de trois gammes de vitesses.

On a aimé

- Le capot monobloc donnant un accès rapide au moteur.

- Les organes moteurs tels les filtres positionnés à hauteur d’homme.

On a moins aimé

- L’entretien du moteur toutes les 500 heures.

- L’accès aux radiateurs derrière la cabine nécessitant une clé BTR.

Visibilité panoramique

L’accès en cabine s’effectue par un marchepied à quatre niveaux, la dernière marche, plus large, faisant office de plateforme. Celui-ci sécurise l’entrée au sein du poste de conduite par une petite porte. À bord, les commandes tombent globalement sous la main, à l’image du joystick en bout d’accoudoir, solidaire du siège pneumatique. Le terminal, fixé en hauteur sur la droite, concentre les informations générales et les différents paramètres de la chargeuse. La console de droite regroupe des touches rapides comme l’activation de la suspension de flèche. La colonne de direction s’articule à sa base, permettant de rapprocher le volant du chauffeur. Les deux pédales orientées légèrement vers l’intérieur offrent une bonne sensation de conduite sous les pieds. La structure de la cabine à quatre montants favorise la visibilité générale, renforcée à l’avant par un pare-brise arrondi. À l’arrière, la présence du pot d’échappement sur le capot plongeant ne perturbe pas la vue.

Quatre marches sécurisées par des poignées permettent l’accès au poste de conduite de la Torion 1511 perché à près de 2 m.
La structure à quatre montants de la cabine et le pare-brise arrondi offrent au chauffeur une bonne visibilité sur l’outil.
Le joystick permettant de gérer les mouvements du bras et de l’outil de la Torion prend place au bout de l’accoudoir, solidaire du siège pneumatique.

On a aimé

- La visibilité offerte par le pare-brise arrondi.

- Le terminal regroupant les informations et les paramètres.

On a moins aimé

- L’absence de code couleur pour repérer les commandes.

- La dalle sombre du terminal.

170 L/min de débit

Notre Torion 1511 d’essai s’équipe du brancard long appelé « High Lift » et permet de lever à 4,3 m au niveau de l’outil, soit 50 cm de plus que la version standard. Le tablier, commun aux chargeuses de la marque Volvo, dispose de série du verrouillage électrohydraulique de l’outil. Les mouvements sont fournis par la pompe débitant 170 L/min. En cabine, le chauffeur gère la montée/descente et le bennage/cavage avec le levier en croix, tandis que, du bout du pouce, il contrôle la troisième fonction via un minijoystick. Le réservoir de 180 L d’huile dédiée aux fonctions hydrauliques prend place entre la cabine et le moteur afin de générer un contrepoids naturel. Pour faciliter l’entretien et augmenter la durée de vie des pièces, notre Torion bénéficie du graissage centralisé et automatisé de tous les axes de la chargeuse.

La pompe hydraulique débitant 170 L/min alimente des distributeurs flow sharing et puise l’huile dans un réservoir de 180 L.
Le bras doté de la cinématique en « P » comprend deux vérins de bennage/cavage montés en partie supérieure de brancard.
Notre Torion s’équipe du brancard long High Lift, atteignant une hauteur de levage de 4,3 m lorsque le godet est à plat.

On a aimé

- L’important débit hydraulique.

- Le minijoystick pour piloter les troisième et quatrième fonctions.

On a moins aimé

- L’absence de commande de décompression de la troisième fonction.

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