Login

Comparatif tracteur John Deere 6175R AutoPowr VS 6175R DirectDrive : Le point technique

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

5 modèles de John Deere 6R à moyen et long châssis

A lire aussi :

John Deere 6175R à variation continue ou à double embrayage : le match !

John Deere 6175R AutoPowr VS 6175R DirectDrive : Les mesures

Le levier CommandPro indisponible sur la DirectDrive

Seule la transmission différencie le John Deere 6175R AutoPowr de son homologue 6175R DirectDrive. Celle du premier, à variation continue, l’Eccom 2.0 de ZF, compte quatre plages mécaniques, en plus du groupe hydraulique, propulsant le tracteur à 40 km/h au régime économique de 1 300 tr/min. Elle possède deux plages d’utilisation (route ou champ). Elle se commande depuis le traditionnel petit levier ou, en option comme ici, via le joystick multifonction CommandPro. Ce dernier, fonctionnant en croix, pilote notamment le sens de déplacement, l’accélération, la décélération et l’activation de la vitesse prédéfinie. En basculant ce levier à gauche, la fonction rampante, comparable à une commande hydrostatique, agit sur la transmission entre 0 et 2 km/h pour faciliter, par exemple, l’attelage d’un outil. L’opérateur retrouve, sur la CommandPro, un bouton dédié au réglage de l’agressivité de la transmission selon trois niveaux, la traditionnelle molette de sélection de l’allure cible ainsi que deux interrupteurs pour la mémorisation de deux régulateurs de vitesse. La seconde transmission, la DirectDrive, de type semi-powershift à double embrayage, possède trois gammes robotisées et huit rapports sous charge, soit 24 vitesses avant et arrière. Elle propulse le tracteur à 40 km/h au régime économique de 1 550 tr/min. Elle se commande exclusivement depuis le traditionnel petit levier intégrant une molette de réglage de la vitesse cible et les fonctions automatiques ou manuelles de passage des vitesses.

Le levier CommandPro n’est disponible pour l’heure que sur les versions AutoPowr (ci-dessus). Depuis ce joystick, l’opérateur modifie la vitesse maximale cible à l’aide de la molette noire, règle la progressivité de la transmission et sélectionne l’une des deux mémorisations possibles du régulateur de vitesse. Sur la version DirectDrive (ci-dessous), le traditionnel petit levier intègre la même molette de réglage de la vitesse cible et les fonctions automatiques ou manuelles de passage des vitesses.

On a aimé

- La fonction ActiveZero maintenant le tracteur à l’arrêt tant que la transmission n’est pas sollicitée.

- Le mode rampant du levier CommandPro, de 0 à 2 km/h, facilitant l’attelage d’un outil.

On a moins aimé

- L'indisponibilité du joystick CommandPro avec la transmission DirectDrive.

- La molette de réglage de l’allure maximale prédéfinie, positionnée un peu trop bas sur le levier.

 

Le joystick multifonction facilite la conduite

1- La cabine à quatre montants, offrant un volume global de 3,33 m3 et une surface vitrée de 6,11 m2, se révèle spacieuse.

2- Le siège à suspension pneumatique pivote à 40° sur le côté droit.

3- Le confortable siège passager se rabat pour faciliter l’accès en cabine.

4- Le tableau de bord, réglable en hauteur et en inclinaison, reste solidaire de la colonne de direction.

5- L’accoudoir multifonction CommandArm regroupe l’ensemble des commandes du tracteur.

6- Le monolevier CommandPro, fonctionnant dans les quatre directions, pilote la transmission à variation continue.

7- Le terminal CommandCenter 4 à écran couleur tactile mesure au choix 7” ou, comme ici, 10”.

 

Depuis l’écran tactile CommandCenter 4, le conducteur paramètre tous les boutons du monolevier, excepté ceux de couleur orange dédiés à la transmission.

Sur la version DirectDrive (photo), l’inverseur du sens de marche, placé sur la colonne de direction, intègre une position de frein de parc, ce qui n’est plus le cas sur l’AutoPowr.
Pour les travaux de nuit, John Deere monte 20 phares (LED en option) configurables depuis l’écran tactile.

 

Des turbines sous le capot

Les John Deere 6175R ici essayés partagent le même six-cylindres maison, fabriqué à Saran (Loiret), développant une puissance nominale de 175 ch 97/68/CE. Ce moteur de 6,8 L délivre une surpuissance à partir de 15 km/h et lors de travaux mobiles à la prise de force, portant à 223 ch sa puissance maximale. Sa pompe d’injection à rampe commune, fonctionnant à 2 500 bar, puise le carburant dans un réservoir de 395 L (335 L en option). La suralimentation du bloc est, elle, assurée par un turbocompresseur à géométrie variable. L’air injecté à l’admission traverse préalablement un échangeur air/air monté à l’horizontale et doté de son propre ventilateur animé électriquement. John Deere redirige également, vers le collecteur d’admission, jusqu’à 30 % des gaz d’échappement à l’aide d’une vanne EGR, pilotée électroniquement, suivie d’un refroidisseur air/eau. Les émissions restantes franchissent un filtre à particules, placé au-dessus du moteur, et un catalyseur d’oxydation (DOC) avant de rejoindre le dispositif de réduction catalytique sélective SCR. Ce dernier injecte de l’AdBlue, stocké dans un réservoir de 20 L, dont la consommation correspond à environ 2 à 3 % de celle de carburant. L’ensemble de ces solutions permet au moteur d’accéder à la norme antipollution Stage V.

John Deere équipe les 6175R d’un six-cylindres de 6,8 L, dont l’huile se vidange toutes les 750 heures ou tous les ans, au premier des deux termes échu.

Certains échangeurs coulissent latéralement et s’avèrent ainsi faciles à nettoyer.

Le filtre à air de ce 6175R, situé au-dessus du moteur, présente un accès difficile.

On a aimé

- Les radiateurs qui coulissent et libèrent un accès large au radiateur principal.

- L’accès au remplissage et à la jauge à huile via une petite trappe.

On a moins aimé

- Le filtre à air, positionné au-dessus du moteur, difficile d’accès.

- L’absence d’un capot monobloc intégral.

 

Hydraulique haut de gamme

La pompe hydraulique à cylindrée variable du 6175R offre un débit de 114 ou 155 L/min. Elle alimente quatre distributeurs à l’arrière, deux à l’avant, et, en option, jusqu’à neuf au total. Tous sont pilotés électriquement depuis des fingertips, via le levier en croix ou l’optionnel joystick CommandPro. L’équipement hydraulique comprend également un kit Power Beyond. Le relevage arrière, de 8,5 t de capacité, est associé à une prise de force travaillant, au choix, aux régimes de 540, 540 Eco et 1 000 tr/min, ou de 540 Eco, 1 000 et 1 000 Eco tr/min. Le relevage avant, fixé sur le châssis intégral, affiche, quant à lui, une capacité maximale de 4 t et bénéficie en option d’une prise de force à 1 000 tr/min. John Deere propose de série le pont avant suspendu TLS, verrouillable et doté d’une mise à niveau manuelle ou automatique selon la charge.

John Deere monte, à l’arrière, jusqu’à six distributeurs hydrauliques dotés de leviers de décompression.

Depuis le terminal CommandCenter 4, le conducteur modifie notamment les paramètres du relevage arrière.

Le relevage avant, de 4 t, alimenté par un distributeur arrière ou dédié, bénéficie d’une commande électrique, d’une prise d’éclairage et, en option, d’un deuxième distributeur ou d’une prise Isobus.

On a aimé

- Le paramétrage des fonctions hydrauliques sur le joystick.

- Le pont avant à suspension hydropneumatique et à mise à niveau automatique.

On a moins aimé

- Les trois seuls régimes de prise de force disponibles simultanément.

- L’optionnelle commande extérieure d’un distributeur hydraulique.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement