Essai comparatif utilitaires électriques Essai comparatif utilitaires électriques : un chargement jamais à la peine

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Pas grand-chose à signaler du premier parcours à vide, qui s'est déroulé sans encombre. Le second, en revanche, m’a étonné par la manière dont, sous le capot, le calculateur et le boîtier d’électronique de puissance gouvernant le moteur électrique en fonction de mesures issues de capteurs de toutes sortes réagissent à la charge. À la différence d’un véhicule thermique, dont les reprises se trouvent immédiatement affectées par la présence d’un passager supplémentaire, le ë-Berlingo fait preuve d’une capacité d’adaptation étonnante.

Paramétré en mode Power, c’est-à-dire au maximum des 100 kW de sa puissance, l’utilitaire n’a pas semblé vouloir céder un pouce de sa vivacité à la masse de fonte de 300 kg que nous avions chargée. Au bout de quelques kilomètres, je l’avais tellement oubliée qu’elle est venue se rappeler à mon bon souvenir lorsque, dans un rond-point un peu rapide, elle a décidé de rompre son attache et de prendre la tangente en stricte observation de la loi de conservation de l’énergie cinétique.

Retenue par la paroi de séparation du conducteur, elle n’est pas allée trop loin et n’a fort heureusement occasionné aucun dégât. Mais, là encore, j’ai été étonné par la capacité du véhicule à pardonner les erreurs de son chauffeur. Si j’ai entendu glisser la charge, je n’ai perçu aucune amorce de survirage. Seule la consommation moyenne de 18,4 kW/h, au lieu de 17,1 kW/h, réalisée lors ce parcours témoignait d’un effort plus important.

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