Un immense logo Ford sur la calandre, des élargisseurs d’ailes, des boucliers découpés pour améliorer les angles d’attaque et de fuite, un sticker Raptor de chaque côté de la benne… pas de doute, il s’agit bien de la version bodybuildée du pick-up Ranger que nous nous apprêtons à essayer sur le circuit tout-terrain de La Ferté-Gaucher (Seine-et-Marne) au cours d’une journée pluvieuse d’octobre. Si le véhicule reprend l’appellation de la version sportive du pick-up F-150, une différence de taille se cache sous le capot. Ici, point de V6 essence. Ford équipe son Ranger Raptor d’un quatre-cylindres turbo diesel. Ce deux-litres est désormais l’unique possibilité de moteur sur toute la gamme Ranger. Il développe 130, 170 ou 213 ch, selon les modèles et les finitions. La déclinaison Raptor profite bien entendu de la version la plus puissante. Cette dernière s’associe uniquement à la boîte de vitesses automatique à dix rapports. Ce mariage entre moteur et transmission fonctionne à merveille sur la route, en conduite aussi bien normale que sportive. Lors des ateliers de franchissement, le véhicule ne souffre d’aucun reproche. Le quatre-cylindres dispose d’un couple important à bas régime permettant de passer les obstacles sur un filet de gaz.
