Un seul modèle de chargeuse Torion Sinus à bras télescopique | |
Modèle | Torion 728 T |
Puissance | 73 ch |
Poids à vide | 7 t |
Charge de basculement | 3,8 t |
Hauteur de levage au point de pivot | 4,96 m |
Vitesse maximale | 40 km/h |
Un faible rayon de braquage
La chargeuse articulée à bras télescopique Claas Torion 738 T affiche un poids opérationnel de 7 t sur la bascule et une charge de basculement de 3,8 t. Sa particularité réside dans son double système de direction nommé « Sinus ». En effet, en plus du mouvement du châssis articulé, l’essieu arrière dispose de roues directrices. Un simple jeu de biellettes positionné sous la chargeuse contrôle les deux roues arrière lorsque le chauffeur tourne le volant. Selon Claas, celles-ci offrent une articulation supplémentaire de 11%, réduisant ainsi le rayon de braquage tout en garantissant la stabilité de la machine. La flèche télescopique déployée offre une hauteur de levage maximale de 4,96 m au point de pivot de l’outil. Le tablier, différent de celui des chargeurs télescopiques Scorpion, dispose de série d’une cinématique en « Z » et du verrouillage électrohydraulique de l’outil. Une pompe à engrenage débitant 93 L/min alimente les vérins hydrauliques via des distributeurs proportionnels.



On a aimé
- La stabilité de la chargeuse.
- Le faible rayon de braquage.
On a moins aimé
- L'incompatibilité des outils des chargeurs télescopiques Claas Scorpion.
Un moteur en position transversale
La chargeuse articulée compacte Torion 738 T s’équipe d’un moteur à quatre cylindres, fourni par le Japonais Yanmar, développant 73 ch. Pour répondre à la norme en vigueur Stage V, ce bloc turbocompressé de 3,3 L de cylindrée, monté en position transversale à l’arrière de la machine, reçoit un filtre à particules (FAP) associé à un catalyseur d’oxydation diesel (DOC), le tout intégré sous le capot monobloc. Ce dernier, dont l'ouverture est assistée par deux vérins à gaz, donne accès aux différents organes du moteur, à l’image des différents filtres (GNR, huile et air), et au bloc de refroidissement placé sur le côté droit de la Torion. Le Yanmar entraîne une transmission hydrostatique dotée de deux gammes, 0-20 et 20-40 km/h, dont le passage se fait automatiquement. Le réservoir de carburant contient 90 L de GNR.



On a aimé
- L'accès aisé au moteur et à ses composants via le capot monobloc.
- La transmission hydrostatique à deux gammes.
On a moins aimé
- L’accès au bloc de refroidissement pour son entretien.
- Le ventilateur du moteur soufflant de l’air sous la machine.
Des asservissements pour la manutention
La chargeuse Torion dispose d’un terminal de 9” fixé sur le montant avant droit de la cabine. Ce boîtier est facilement accessible et ne gêne pas la visibilité du chauffeur. Le menu principal regroupe l’ensemble des informations de la machine, tandis que la barre des tâches, en bas de l’écran, permet d’accéder aux réglages via la dalle tactile. Claas propose de série une butée haute de chargement programmable ou encore la mémorisation de la position de l’outil. Une partie des informations est consacrée à l’état de la tâche « manutention », avec les positions exactes de la flèche et de l’outil détaillées selon leur degré d’inclinaison. En haut à droite de l’écran, un graphique renseigne en temps réel sur la capacité de charge et le niveau de basculement de la machine.



On a aimé
- Le positionnement du terminal tactile.
- L'accessibilité de l'interface avec ses sous-menus.
On a moins aimé
- La validation de certains réglages par un bouton sur la console.
- La présentation austère sur fond noir.