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Essai tracteurEssai Claas Arion 450 : Le point technique en quatre étapes

Essai Claas Arion 450 : Le point technique en quatre étapes
(©H.E./F.P.)

Un moteur fourni par FPT

Notre modèle testé Claas Arion 450 développe 125 ch de puissance maximale et bénéficie d’une surpuissance de 10 ch à la prise de force lorsque le tracteur avance ou lors des applications de transport. La série Arion 400 du tractoriste Claas reçoit un moteur à quatre cylindres FPT de 4,5 L. Ce bloc, exempt de vanne EGR, répond à la norme en vigueur Stage V grâce à un catalyseur DOC intégré sous le capot et à l’association de deux solutions de réduction catalytique sélective nommées « SCROF », montées dans l’embase du pot d’échappement. La cheminée étroite de ce dernier, placée derrière le montant de droite, ne gêne pas la visibilité depuis le poste de conduite. L’ouverture du capot monobloc donne un accès rapide au bloc de refroidissement, au filtre à air intégré à l’avant ainsi qu’aux différents réservoirs de fluides tels que le lave-glace. Les radiateurs se déploient en portefeuille, via quatre vérins à gaz, afin d'en faciliter l'accessibilité et le nettoyage à l’air comprimé. Les filtres à GNR prennent place sur le côté gauche, tandis que celui de l’huile se trouve à droite. Les interventions d’entretien s’effectuent avec un intervalle de 600 heures. La jauge à huile, accessible sans ouvrir le capot, se tient sur le flanc gauche du moteur et permet le remplissage du réservoir après la vidange. Ceux de GNR et d'AdBlue contiennent respectivement 190 et 22 L.

L’ouverture en portefeuille du bloc de refroidissement, assisté par des vérins à gaz, facilite l’entretien quotidien à l’air comprimé.
Nul besoin d’ouvrir le capot pour vérifier le niveau d’huile, qui s'effectue directement en dévissant le bouchon de remplissage.
Une trappe sur charnières offre un accès rapide au compartiment de la batterie, à la caisse à outils et à une prise d’air comprimé.

On a aimé

- Le capot monobloc donnant un accès direct aux différents composants autour du moteur.

- L’accessibilité de la jauge à huile, sans ouvrir le capot.

On a moins aimé

- Le filtre à air placé devant les radiateurs.

Sept modèles dans la gamme Claas Arion 400
Modèle 410 420 430 440 450 460 470
Moteur FPT, 4 cyl. 4,5 L Stage V 
Puissance maximale (ch ECE R120) 90 100 115 115 125 135 145
Puissance avec surpuissance (ch ECE R120)       125 135 145 155
Transmission Semi-p. robotisée Quadrishift 16/16 Semi-Powershift robotisée Quadrishift 16/16 ou Hexashift 24/24
Empattement (mm) 2 525
Masse (kg) 4 800 5 200 5 300
PTAC (kg) 8 500 9 000

Le toit panoramique vitré optimise la visibilité

1- La structure de la cabine dispose de six montants.

2- Le toit panoramique vitré exempt de montant transverse améliore la visibilité.

3- Le tableau de bord et l’inverseur restent solidaires du réglage du volant.

4- Le CIS regroupe des réglages et des informations du tracteur.

5- L’accoudoir solidaire du siège accueille le joystick multifonction en croix Electropilot gérant la transmission ainsi que le chargeur frontal.

6- Le reste des commandes prend place sur la console et le montant central.

L’accès à bord s'opère via une large porte malgré six montants de cabine et trois marchepieds, le tout sécurisé par des poignées.
Claas décline trois finitions de cabine : Standard, CIS – ici à l’image – et CIS+, offrant plusieurs niveaux d’équipement.
En version Panoramic, la structure de la cabine répond à la norme Rops/Fops tout en apportant une visibilité sur les travaux de manutention.

Uniquement une semi-powershift robotisée

De base, la gamme Arion s’équipe de la transmission semi-powershift Quadrishift offrant 16 rapports en marches avant et arrière. À partir du modèle Arion 430, les tracteurs peuvent recevoir l’Hexashift, une version à la technologie similaire mais totalisant 24 rapports avant/arrière. Cette boîte de vitesses, montée sur notre Arion 450, compte quatre gammes mécaniques à passage robotisé et six vitesses powershift. Elle permet de rouler à 42 km/h au régime moteur de 1 900 tr/min. Une version rampante 32/32 est disponible en option. En cabine, la transmission se gère depuis l’unique joystick multifonction via une palette orange. Une impulsion sur celle-ci à l’aide du pouce permet de monter les powershifts, tandis qu’une pression plus prononcée passe une gamme supérieure. La même opération vers l’arrière descend les vitesses et les gammes. L’Hexashift dispose des modes « Auto », « Champ » et « Route ». Deux vitesses cibles « Cruise Control » sont mémorisables. Les informations sur l’allure et sur les vitesses mémorisées s’affichent au tableau de bord et sur l’écran CIS. L’inversion du sens de marche se gère au volant mais également depuis le joystick. La prise de force bénéficie de série de trois régimes 540, 540E et 1 000 tr/min. Leur sélection se fait depuis des boutons sur le montant de droite.

La palette orange permet de gérer du bout du pouce le passage des quatre gammes et des six vitesses de la transmission Hexashift.
En un coup d’œil, l’écran principal du CIS apporte de nombreuses informations sur la transmission, à l’image de la gamme, de la vitesse enclenchée ou encore de l’allure.
L’optionnel pont avant suspendu à bras indépendants d’origine Carraro apporte un bon niveau de confort sur la route comme dans la cour de la ferme.

On a aimé

- L’unique commande de l’Hexashift sur le joystick.

- L'étagement et le recroisement des gammes.

On a moins aimé

- L’absence de stop actif pour immobiliser le tracteur dans les pentes.

- L'absence de rapport économique.

Quatre circuits hydrauliques

Claas propose quatre choix de circuits hydrauliques pour ses Arion 400 : deux à centre ouvert, de 60 et 100 L/min, et deux à centre fermé à signal de charge, de 110 et 150 L/min. En ce qui concerne les distributeurs, pouvant atteindre un maximum de cinq, là aussi le constructeur décline diverses possibilités avec des commandes mécaniques et/ou électriques. Notre Arion 450 en reçoit deux à commande électrique, en montage central. Ceux-ci pilotent, depuis le joystick principal Electropilot, le chargeur frontal. Les leviers mécaniques des trois distributeurs arrière prennent place quant à eux sur la console de droite. À l’arrière, les connexions sont clairement identifiées par un code couleur et par des numéros que l’on retrouve en cabine. Le relevage arrière, de catégorie 3, doté d’une gestion électronique, affiche une capacité de levage de série de 5,7 t. Il dispose de deux chandelles et de deux stabilisateurs réglables. L’optionnel relevage avant, non présent sur notre modèle, offre une capacité de 2,8 t. Pour l’attelage des outils à l’arrière, notre tracteur s’équipe d’une échelle courte, d’un piton fixe et d’une barre oscillante.

Le relevage arrière, d’une capacité de 6,25 t sur cette version renforcée, s’accompagne d’une échelle courte et d’un piton fixe.
Notre modèle d’essai s’équipe de quatre distributeurs arrière, dont un à commande électrique, et de l’optionnelle connexion power beyond.
Le joystick Electropilot de l’Arion autorise le contrôle du chargeur frontal via les deux distributeurs électrohydrauliques centraux.

On a aimé

- Le joystick principal gérant le chargeur frontal.

- Le repère des distributeurs par un code couleur et des numéros.

On a moins aimé

- La proximité entre les distributeurs ne facilitant pas la connexion des flexibles.

- L’absence de levier de décompression.

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