Lors de la démonstration de 4 outils de scalpage organisée par Eric Quillou, agriculteur dans les Yvelines, le Lemken Koralin 9 K a notamment travaillé dans du trèfle. L'outil à dents se caractérise par ses larges dents de 38 cm de large.
Le Lemken Koralin 9 K se différencie de la concurrence par ses dents rigides de 38 cm de large de type Karat. Le scalpeur est conçu pour travailler précisément à partir de 2 cm de profondeur.
Ce modèle se décline en versions portées jusqu’à 6,6 m de largeur de travail et en châssis semi-portés de 6,6 et 7,2 m. Ces derniers disposent de disques en amont des dents dans une variante « KUA » pour une meilleure pénétration dans le sol. Les socs de type patte-d’oie sont répartis sur trois rangées espacées de 1 m. Les 22 dents sont disposées à 30 cm les unes des autres, soit un recroisement de 8 cm. Chacune d'elles intègre une sécurité à boulon de cisaillement ou non-stop à ressort.
À l’arrière, le Koralin peut accueillir quatre herses étrilles ou un rouleau suivi de trois rangées d’étrilles. Les herses sont réglables en agressivité hydrauliquement depuis la cabine, mais pas en hauteur.
La profondeur de travail s'ajuste hydrauliquement à l’avant et à l’arrière, à l’aide de quatre roues de jauge. Celles-ci sont placées aux extrémités pour l’avant et au centre de l’outil pour l'arrière.
Le Koralin 9 K bénéficie d’une hauteur sous châssis de 57 cm.
L'avis d'Emmanuel Quillou
« Le Koralin a réalisé un travail parfait de scalpage dans le couvert de trèfle. Il brasse cependant beaucoup moins de terre que les autres modèles observés, du fait de la taille importante des socs et de leur forme. Ces caractéristiques pourraient également poser problème pour l’entrée en terre en conditions sèches. Les dents soulèvent et reposent la masse de terre/végétation au même endroit, favorisant le repiquage.
Typiquement dans la luzerne, le profil était également bon, mais les touffes repoussent à cause du brassage insuffisant. Pour y remédier, Lemken propose les dents TriMix, dotées d'un aileron au bout des ailettes pour foisonner davantage la terre et potentiellement éviter ce phénomène. J’observe que la herse est trop droite, et le fait de ne pas pouvoir en modifier la hauteur limite fortement les possibilités de réglage. Il faut donc tricher sur son inclinaison hydraulique pour trouver la bonne hauteur de travail, mais elle est alors trop fuyante et donc peu efficace, d’autant qu’elle doit travailler sur de véritables “escalopes” de terre. L’attelage ne dispose pas d’un perçage lumière pour le troisième point, ce qui ne privilégie pas l’efficacité du suivi du sol par les roues de jauge. Celles-ci sont d’ailleurs peu nombreuses par rapport à la largeur de l’outil. »
