Essai tracteur Fendt 724 Vario G6 : le point technique
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Nouvel environnement de commande
La cabine FendtOne, lancée à l’Agritechnica, se distingue par son environnement de commande et sa dotation électronique totalement revus. Un nouveau joystick de transmission, avec les mêmes fonctions principales que sur le précédent, prend place sur l’accoudoir. Il offre une ergonomie plus soignée en épousant bien la forme de la main. Plus compact, il accueille néanmoins davantage de fonctions que le modèle antérieur. Le sélecteur de progressivité passe derrière lui, avec un affichage au tableau de bord du niveau de sélection. Une molette autorise dorénavant l’ajustement instantané d’une des deux vitesses de régulateur, ainsi que de la troisième vitesse, temporaire. À sa base, l'opérateur dispose désormais de huit fonctions, à l’instar du mode pédale, du changement de gamme, de la position neutre et du TMS. Le joystick accueille de nouvelles touches blanches paramétrables. Un second levier, baptisé « 3L » et proposé en option, commande les distributeurs hydrauliques, jusqu’à 27 fonctions Isobus, ainsi que l’inverseur pour une utilisation au chargeur, par exemple. Alors qu'il laissait auparavant le choix, en bout d’accoudoir, entre le terminal de 7”, sur les versions Power et PowerPlus, et celui de 10”, sur les finitions Profi et ProfiPlus, le constructeur ne monte désormais qu’un seul écran tactile de 12”, quelle que soit la finition. Il propose même, à partir de la version Profi, le montage d’usine d’un deuxième écran de même taille, situé dans le toit de cabine à la droite du chauffeur, rétractable à 50 % pour dégager la vue latérale. Derrière le volant, le tableau de bord désormais numérique bénéficie d'un écran de 10” non tactile à affichage variable. Quelle que soit l’application sélectionnée, la vitesse d’avancement, le régime moteur et les différents niveaux apparaissent toujours d’un côté et de l’autre de cet écran. Tous ces terminaux sont pilotés via une molette rotative et mobile dans quatre directions, ainsi que par des touches de raccourci, et possèdent la même logique de navigation. Cette dernière s’inspire très fortement de celle d’un smartphone ou d’une tablette avec un affichage flottant paramétrable à souhait. L’opérateur sélectionne ainsi les pages (entre 5 et 15) auxquelles il affecte des applications (relevage, distributeurs, transmission, guidage, séquences de bout de champ, phares de travail, autoradio, climatisation, réglage des rétroviseurs…). Il dispose d'un accès rapide à ces dernières via une touche ouvrant une fenêtre de pictogrammes des principales fonctions. Il peut enregistrer son profil, en tant qu'administrateur ou utilisateur, et mémoriser un espace de travail afin de retrouver ses réglages, par exemple. Tout est configurable à souhait, avec la possibilité de revenir à un paramétrage d’usine à tout instant.
On a aimé
- L’ergonomie du joystick en nette progression.
- La navigation intuitive et fluide au sein des terminaux, à l’image d’un smartphone
- Le paramétrage presque infini de toutes les commandes.
On a moins aimé
- L'absence, pour l'heure, d'affichage au tableau de bord, derrière le volant, de plusieurs applications tel le guidage.
- Certaines fonctions, comme la sélection du régime de prise de force ou la neutralisation du freinage de remorque, désormais disponibles uniquement depuis le terminal.
- Le temps de prise en main nécessaire pour maîtriser la nouvelle logique de navigation dans le terminal.
Une visibilité panoramique
1 - La cabine reprend l’architecture des précédentes moutures, à cinq montants, avec une optionnelle porte à droite associée au pare-brise panoramique.
2 - Les commandes des distributeurs et des relevages sont désormais proportionnelles. Le relevage possède deux butées basses mémorisables au besoin.
3 - L’accoudoir, entièrement redessiné, accueille le nouveau terminal de commande, de 12”, monté sur un support pivotant.
4 - De nouveaux commodos, de type automobile, pour les clignotants à impulsion avec extinction automatique et pour les essuie-glaces avant et arrière font leur apparition.
5 - Le nouveau levier d’inverseur, qui conserve la fonction « Stop&Go », intègre les deux programmations de feux de travail.
6 - Un nouveau kit Bluetooth reçoit huit micros intégrés dans le toit de cabine. Il est associé à deux ou quatre haut-parleurs, ou au système audio 4.1 avec Subwoofer.
7 - Des rétroviseurs électriques et dégivrants optionnels sont déclinés selon deux niveaux d’équipement : le premier autorise le réglage électrique du plus grand miroir mais pas de celui à grand angle, tandis que le second permet les deux.
La même base technique
Fendt conserve sur les 700 Vario de sixième génération la même base technique que celle de leur prédécesseur. Le six-cylindres reste le Deutz AG de 6,06 L. Ce moteur, conforme à la norme antipollution Stage V, partage ses éléments de dépollution avec les 700 Vario S4, conformes depuis quelque temps déjà à la nouvelle réglementation antiémission. Les puissances restent inchangées, ainsi que la composition de gamme. Les 714 et 716 se distinguent toujours des modèles plus puissants par leur capacité de charge et leur pont arrière différents. Seules de nouvelles options font leur apparition à l’instar d’un troisième distributeur central intégré permettant de commander simultanément trois mouvements du chargeur frontal. Une prise Isobus, disponible en option sur les finitions Profi et Profi+, peut également être montée sur le relevage avant avec affichage simultané possible sur un même écran en cabine. Globalement, les quatre finitions restent au catalogue mais montent en gamme avec une offre d’équipements accrue, à l’instar de la coupure de tronçons ou de la modulation de dose sur les finitions avec prédisposition pour l’autoguidage Power+ et Profi+.
On a aimé
- La montée en gamme de l’ensemble des finitions avec plus d’options disponibles.
- Les mêmes éléments de dépollution du moteur.
- Trois distributeurs intégrés pour assurer trois fonctions simultanées du chargeur (option).
On a moins aimé
- La pompe hydraulique load sensing à gros débit (193 L/min) indisponible sur les finitions d’entrée de gamme Power et Power+.
- Le changement de gamme (route ou champ) de la transmission demandant toujours de s’arrêter, de préférence, ou de rouler au pas, et celui de mode de conduite (pédale ou joystick) conservant l'appui sur un bouton.
- Les panneaux latéraux non solidaires du capot moteur.
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