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Essai tracteur John Deere 7R 330 : Le point technique

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Simple ou double turbo sous le capot

La nouvelle dénomination sur le capot moteur des 7R correspond à la puissance nominale. Le 7R 330 ici essayé délivre une puissance maximale de 363 ch ECE R120, voire 10 ch supplémentaires lors des travaux mobiles à la prise de force ou au-delà de 15 km/h grâce à la surpuissance IPM. Son moteur John Deere PowerTech PVS, un six-cylindres de 9 L, possède, comme les 7R 310, 7R 290 et 7R 350, un turbocompresseur à géométrie variable. Cette configuration le distingue du PowerTech PSS qui anime les deux modèles d’entrée de gamme de la série 7R et possède deux turbocompresseurs, montés en série, à géométrie fixe pour l'un et variable pour l'autre. Tous ces moteurs sont conformes à la norme antipollution Stage V grâce à un catalyseur d’oxydation diesel, à un filtre à particules et à un catalyseur SCR nécessitant de l’AdBlue, consommé à hauteur de 2 à 3 % du GNR. Ces éléments de dépollution sont désormais logés en hauteur, le long du montant droit de la cabine, à la base du pot d’échappement. Cette modification optimise la capacité du réservoir de GNR qui contient 463 L avec la transmission e23 ou 513 L avec la variation continue AutoPowr, contre 26,2 L pour celui d’AdBlue. Le ventilateur moteur fait désormais appel à une unique courroie, entraînant également l’alternateur et le compresseur de climatisation. Il conserve le viscostatique à commande électronique.

Pour accéder aux éléments bas du moteur, notamment les filtres côté gauche, deux panneaux doivent être démontés.
Une trappe au niveau du bloc de refroidissement facilite l’accès pour le nettoyage des radiateurs. Ici, un autocollant mentionne tous les éléments d’entretien (intervalles, références de pièces, graissage…).
Le filtre à air, situé à hauteur d’homme, prend place devant le marchepied gauche de la cabine.

On a aimé

- Le filtre à air moteur, situé à hauteur d’homme, à l’avant gauche de la cabine.

- La présence d’une petite trappe dans le panneau latéral gauche pour accéder facilement à la jauge à huile moteur.

On a moins aimé

- La fixité des garde-boue des roues avant ne facilitant pas l’accès aux organes du moteur.

- L’absence d’un véritable capot monobloc.

Un confort de premier plan

1- Le nouveau système de ventilation de la cabine offre une meilleure circulation de l’air et plus d’espace en hauteur (5 cm) puisque son filtre quitte le toit pour se positionner derrière le siège.

2- La colonne de direction, dotée de deux réglages en inclinaison et d'un troisième en hauteur, accueille de nouveaux commodos et un levier d’inverseur à impulsion dépourvu de frein de parking.

3- Trois repose-pieds, disponibles selon les finitions, prennent désormais place de part et d’autre de la colonne de direction et devant l’aile droite.

4- Le siège conducteur présente un angle de pivotement plus important pour atteindre 40° vers la droite et 25° vers la gauche.

5- Le nouveau siège haut de gamme Active Seat II bénéficie d’une suspension et de réglages tout électriques. Il intègre même la ventilation, le chauffage ainsi que plusieurs fonctions de massage.

6- La cabine, profitant d’une surface vitrée accrue de 25 %, est mieux isolée que sur les tracteurs de précédente génération en raison, notamment, du pare-brise feuilleté.

7- Le joystick CommandPro à 11 boutons paramétrables est disponible sur les modèles recevant une transmission à variation continue mais pas sur ceux dotés de la boîte full-powershift e23.

En option, le nouveau poste de radio DAB+, à commande vocale et écran tactile de 6,4”, intègre les fonctions Apple CarPlay ou Android Auto afin de dupliquer certaines applications du smartphone.
John Deere propose de série un pack d’éclairage halogène (18 phares) ou, en option, des feux à LED à 360° (18 ou 22 phares), comme l’éclairage d’accompagnement doté d’une temporisation.
Le filtre à air de cabine est accessible, au niveau du toit, depuis le marchepied gauche.

L’AutoPowr accueille le levier CommandPro

Deux transmissions figurent au tarif des nouveaux tracteurs de la série 7R, toutes deux proposées en 40 ou 50 km/h. La boîte full-powershift e23, à 23 vitesses avant et 11 arrière, s’adapte à tous les modèles de la série 7R et bénéficie d’une vitesse économique. La transmission à variation continue AutoPowr, ici essayée, possède, elle aussi, un régime économique de 1 290 tr/min à 40 km/h. Elle est associée à un inverseur, situé à gauche sous le volant, doté d’une commande de présélection. Celui-ci se contrôle également depuis le levier multifonction CommandPro. Ce dernier, fonctionnant dans les quatre directions, pilote notamment le sens d’avancement, l’accélération, la décélération et l’activation de la vitesse prédéfinie. En basculant ce joystick à gauche, la fonction d’approche, comparable à une commande hydrostatique, agit sur la transmission entre 0 et 2 km/h afin, par exemple, de faciliter l’attelage d’un outil. L’opérateur retrouve, sur le CommandPro, un bouton dédié au réglage de l’agressivité de la transmission selon trois niveaux, la traditionnelle molette de sélection de l’allure cible ainsi que deux interrupteurs pour la mémorisation de deux régulateurs de vitesse. Ce joystick est paramétrable pour un utilisateur ou pour un outil.

Depuis le levier CommandPro, l’opérateur modifie la vitesse maximale cible à l’aide de la molette noire, règle la progressivité de la transmission et sélectionne l’une des deux mémorisations de régulateur de vitesse.
L’inverseur du sens de marche placé sur la colonne de direction, désormais à impulsion, n’intègre plus de position de frein de parc.
Le pont avant suspendu à triple bras TLS Plus se met à niveau automatiquement.

On a aimé

- La fonction ActiveZero maintenant le tracteur à l’arrêt tant que la transmission n’est pas sollicitée.

- La gamme d’approche, de 0 à 2 km/h, facilitant l’attelage d’un outil.

On a moins aimé

- La non-disponibilité du levier CommandPro sur les modèles à transmission full-powershift e23.

Deux circuits hydrauliques au choix

Le nouveau 7R possède un circuit hydraulique à centre fermé et régulation de débit et pression avec détection de charge, disponible en deux configurations ((ok ?)). Une première pompe de 63 cm3 débite jusqu’à 162 L/min, tandis qu’une seconde, de 85 cm3, affiche un débit maximal de 223 L/min. Le circuit alimente de quatre à six distributeurs arrière, et un ou deux à l'avant. L’un d’eux débite au maximum 132 L/min. Des raccords power beyond sont disponibles en option. Le relevage arrière, de catégorie 3 ou 3N, offre une capacité maximale de 6 900 kg OCDE à 610 mm (7 850 kg en option). Il intègre des stabilisateurs avec cales de débattement ou mécaniques et automatiques. L’optionnel relevage avant, de catégorie 3N, supporte jusqu’à 3 150 kg OCDE à 610 mm.

Le relevage arrière, de catégorie 3 ou 3N, supporte jusqu’à 6 900 kg OCDE à 610 mm, voire 7 850 kg en option.
Le 7R peut être livré avec un double circuit de freinage pneumatique et/ou hydraulique.
Les distributeurs auxiliaires intègrent tous un levier de décompression.

On a aimé

- Le nombre élevé de distributeurs auxiliaires disponibles.

- La présence de leviers de décompression, montés de série, sur chaque distributeur.

On a moins aimé

- L’affectation non modifiable de la commande extérieure d’un distributeur auxiliaire.

 

Retrouvez ici la partie technique du X7.6 VT-Drive

 

 

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