Presse à balles rondes d'occasion John Deere 990 HC : la formule 1 des presses à balles rondes
À leur lancement, en 2011, les presses à balles rondes John Deere 960 HC et 990 HC ont imposé de nouvelles références en termes de débit de chantier et de densité de balle. Elles ont particulièrement marqué les esprits par l’absence de porte rigide à l’arrière, remplacée par un rideau textile capable de s’ouvrir et de se refermer très rapidement. Nous avons pris conseil auprès de Pierre Pulleux, responsable marketing presses à balles rondes chez John Deere, afin de lister tous les points à vérifier avant l’achat d’occasion d’une telle machine.
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Merci aux établissements Défi-Mat Micard, à Guéret (Creuse), pour avoir mis à notre disposition une machine afin que nous puissions la photographier.
Le robuste châssis tout à l’avant
Les presses de la série 900 profitent d’une conception particulière, avec un imposant châssis sur la partie avant, et le minimum de composants à l’arrière, afin d’accélérer l’éjection des balles. Généreusement dimensionnée, la structure ne souffre normalement d’aucune déformation ni déchirure. Assurez-vous tout de même de son intégrité par un contrôle visuel. Inspectez également l’essieu et ses fixations, ainsi que les pneumatiques. L’essieu requiert un graissage périodique. Certaines machines bénéficient d’un système de freinage hydraulique ou pneumatique. Cet équipement peut s’avérer sécurisant pour les chantiers en pente. Veillez à la compatibilité entre ce dispositif de freinage et votre tracteur. Attardez-vous enfin sur la flèche d’attelage. Celle-ci peut se régler en position haute ou basse. Elle doit comporter l’ensemble de ses boulons et ne présenter aucune déformation pouvant traduire la survenue d'un accident sur la presse. Contrôlez le bon état et le fonctionnement de l’éclairage, ainsi que le verrouillage des capots latéraux.
Tout est dans les chaînes
La transmission de la puissance au cœur des presses de la série 900 repose sur un boîtier central renvoyant le mouvement de la prise de force vers les deux côtés. Ce boîtier nécessite des vidanges, préconisées une fois par an. Assurez-vous que cet intervalle ait été respecté. Deux régimes d’entraînement, 540 et 1 000 tr/min, étaient proposés. En principe, le second autorise une plus forte puissance d’entrée. Vous connaîtrez le type de boîtier grâce à un autocollant disposé sur la protection de prise de force. Contrôlez le bon état de l’arbre à cardans et de sa protection. À gauche de la chambre, une chaîne assure la rotation du rouleau dédié aux courroies et une celle des rouleaux inférieurs. Une troisième entraîne le pick-up. À droite, une chaîne assure la liaison entre l’entraînement principal et le rotor. Une autre synchronise les deux rouleaux avant. Les concessionnaires John Deere disposent d’un outil permettant de mesurer l’allongement des chaînes et de déterminer si leur remplacement s’avère nécessaire. Contrôlez le fonctionnement de la lubrification et l’état des pignons.
Le feeding des ensileuses
Toutes les presses de la série 900 reçoivent le suffixe « HC », pour High Capacity. Cette dénomination traduit la présence d’un pick-up large de 2,20 m. Vérifiez l’état de celui-ci. Ses garants métalliques ne doivent pas être tordus. Ses dents de 6 mm de diamètre, disposées en cinq rangées, s’avèrent peu sensibles à la casse. Le rotor RotoFlow, dépourvu de couteaux, comporte des étoiles simples et, à chaque bout, des vis de recentrage. Dans le cas des machines équipées du système de coupe MaxiCut à 13 ou 25 couteaux, le rotor comporte des étoiles doubles, passant de part et d’autre des couteaux. Demandez à faire tourner la presse, à l’affût d’un bruit métallique traduisant la déformation d’une de ces pièces. La trappe de débourrage fait office de fusible au passage d’un corps étranger. Vérifiez le fonctionnement de celle-ci. Ses bagues et ses vérins seront à remplacer en cas d’usure prononcée. Inspectez les sécurités individuelles des couteaux et l’état de ces derniers.
Deux courroies sans fin
La chambre de pressage de la série 900 emprunte aux presses à balles rondes à chambre fixe leur rouleau inférieur, supportant le poids de la balle, ainsi que deux rouleaux avant, facilitant l’enroulement du fourrage. Contrôlez l’état de leurs paliers. Le dispositif de graissage automatique, optionnel, doit apporter à chacun la graisse nécessaire. Pour le reste, deux courroies sans fin assurent le serrage et autorisent l’ajustement du diamètre de balles jusqu’à 1,60 m pour la 960 et jusqu'à 1,85 m pour la 990. Leur état s’avère particulièrement important. En cas de déchirure, leur remplacement engage des travaux d’envergure et des frais en conséquence. Prenez donc le temps de les inspecter. Assurez-vous de la présence des guides de courroie, au nombre de trois en haut et de trois en bas. Lors de l’ouverture de la chambre, des galets circulant sur des pistes autorisent l’écartement des parois latérales de 5 cm vers l’extérieur, facilitant le démoulage de la balle. De chaque côté, deux petits ressorts tirent les parois contre les galets. Leur absence pourrait entraîner une perte de temps lors de la dépose des balles. Contrôlez également le système de liage par filet. Les roues libres du bras de pression doivent tourner dans un seul sens. Contrôlez l’aiguisage du couteau. Le rouleau en caoutchouc d’entraînement du filet doit être propre et exempt de coupures. Pour les machines également équipées du liage par ficelle, vérifiez le mouvement des bras guide-ficelles. Si possible, demandez à tester toutes les fonctions hydrauliques et tous les paramètres ajustables sur le boîtier de commande, ou depuis le terminal Isobus du tracteur si la machine était livrée sans console.
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