Surveillez l’état de la cuve
Le châssis et la cuve du Tenor de Berthoud ne présentent pas de défaut particulier. Inspectez l’état général de ces deux parties, à la recherche d’éventuels chocs ou points de corrosion. En standard, les Tenor s’équipent d’une flèche rigide. En option, le timon Flexia intègre une suspension. Depuis l’arrière de la machine, scrutez la suspension Actiflex 2 de l’essieu. Celle-ci dispose de points de graissage susceptibles d’être oubliés. L’ensemble des modèles profite d’une largeur de voie réglable. Attention, il existe différentes amplitudes de réglage. Certains modèles profitent d’un essieu suiveur, lequel était disponible dans le catalogue d’options. Dans la mesure du possible, faites un essai pour vous assurer de son bon fonctionnement. La cuve en polyéthylène rotomoulé offre une capacité nominale comprise entre 2 800 et 6 700 L. Elle s’équipe, au choix, d’une jauge manuelle à ruban ou électronique. Dans le second cas, deux versions sont disponibles : la Nivelec, proposant un écran de lecture près du poste de mise en œuvre, et la Nivomatic, qui dispose, en plus de cet écran, de la programmation des volumes de remplissage.



Actionnez les différentes commandes
Les Tenor de Berthoud profitent de deux niveaux de poste de mise en œuvre Berlogic. Le plus simple est entièrement manuel. Actionnez les deux commandes pour vous assurer de leur bon fonctionnement. Leur manipulation ne doit pas être dure, dans le cas contraire un début de grippage est probablement présent. N’hésitez pas à jeter un œil à l’état du filtre positionné près du tableau de mise en œuvre. Cet élément peut parfois être le témoin des soins apportés à la machine. Inspectez l’incorporateur pour contrôler son état général. Dans la mesure du possible, faites un test en eau pour vous assurer du bon fonctionnement du rince-bidon et du courant d’eau autour du bac. De part et d’autre du pulvérisateur, vous trouverez des rangements, contrôlez la présence et l’état des ouvrants. Les Tenor profitent tous de la même pompe Omega. Cette dernière est de type centrifuge à biturbine. Elle dispose d’un débit maximal de 550 L/min et d’une pression maximum de 8 bar. Si vous ne réussissez pas à atteindre cette dernière, le remplacement des turbines peut s’avérer nécessaire. Le réducteur d’entraînement demande une vidange annuelle. Renseignez-vous sur l’historique d’entretien.



Des rampes pour tous les goûts
Les pulvérisateurs Tenor disposent d’un très large choix de rampes permettant de s’adapter à de nombreux besoins. Selon les modèles, la largeur varie de 24 à 42 m, avec une construction en aluminium ou en acier, et un repliage en deux ou trois parties. Inspectez l’état général de la rampe à la recherche d’éventuels points de choc et traces de rouille pour les versions acier. Tous les modèles s’équipent de quadrijets rotatifs. À l’arrière du pulvérisateur, jetez un œil à l’état des vérins de dépliage de la rampe. Ceux-ci peuvent présenter des traces de corrosion en cas d’entretien insuffisant. En option, les Tenor ont pu bénéficier d’une circulation continue avec un système antigoutte pneumatique. Dans ce cas, mettez en pression le système pour contrôler l’absence de fuite d’air. Pour faciliter leur utilisation, les pulvérisateurs peuvent être équipés de capteurs à ultrasons afin d'assurer le suivi automatique du sol.



Deux versions de boîtiers
Berthoud proposait deux modèles de boîtiers de régulation sur ses Tenor. En début de carrière, le pulvérisateur traîné se dote ainsi du DP Tronic offrant une technologie filaire, soit un fil pour une fonction. À partir de 2011, le boîtier EC Tronic utilise pour sa part le système bus Can. Ces deux générations de terminaux peuvent être associées à la coupure de tronçon automatique par GPS. Pour l’un et l’autre, il est essentiel de tester toutes les fonctions pour vous assurer du bon fonctionnement des différents boutons et interrupteurs. De même, inspectez l’état général des faisceaux ainsi que l’état des prises. Un vieillissement prématuré peut entraîner des pannes parfois difficiles à déceler.



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Avis d’expert
Éric Pichereau, responsable occasion chez Groupe Lecoq, concessionnaire de la marque dans l’Eure, l'Orne, en Eure-et-Loir et en Loir-et-Cher
Calendrier des évolutions
2007
Lancement des Tenor en 2 800, 3 500 et 4 300 L, avec les rampes Axiale en acier à 2 bras (24-36 m) et Ektar B2 en aluminium à 2 bras (36-42 m).
2008
Rééquipement possible du DP Tronic pour la coupure par GPS.
2009
Ajout de deux capacités, de 5 500 et 6 700 L ; rampe Kondor à 3 bras en acier de 32, 33 et 36 m.
2010
Rampe Ektar B2 en aluminium avec une largeur hors tout de 2,55 m.
2011
Disponibilité du boîtier de régulation EC Tronic à technologie bus Can ; rampe Ektar B3 en aluminium à 3 bras (36-44 m)
2017
La gamme Tenor est remplacée par les Vantage.