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Loi d’orientation agricoleLes agroéquipements en manque d’attractivité

Les agroéquipements en manque d’attractivité

Axema a présenté lundi ses propositions pour les groupes de travail de la loi d’orientation agricole.

Depuis le mois d’octobre, la loi d’orientation agricole fait l’objet d’intenses discussions entre les autorités et les organisations professionnelles. Son objectif ? Définir les grandes lignes de l’agriculture de demain et les moyens pour y parvenir.

Les débats s’organisent autour de trois thématiques : la formation, le renouvellement des générations (un agriculteur sur deux partira à la retraite en 2030) et la décarbonation de la filière. Convaincue que le machinisme a un rôle clé à jouer, l’Axema, le syndicat des constructeurs de machines agricoles, a communiqué lundi 5 juin ses propositions.

Une journée de l’agriculture au calendrier

Tout d’abord, le syndicat recommande l’inscription dans le calendrier républicain d’une journée nationale de l’agriculture.

« L’objectif est de revaloriser l’image de l’agriculture auprès du grand public, communiquer auprès des jeunes générations sur l’éventail de métiers existants et mettre en avant leur modernité et le savoir-faire français », expose Aurélie Taquillain, directrice des affaires publiques à l’Axema.

L’ensemble de la filière agricole a besoin de bras. Et le secteur du machinisme n’y fait pas exception. D’ici 2030, ce sont 10 à 15 000 postes à pourvoir, qui demandent de nouvelles compétences en intelligence artificielle, robotique et numérique.

« Nous souhaitons que des formations continues soient proposées aux professeurs dans ces domaines, en complément des universités d’été, organisées par l’Aprodema », poursuit Aurélie Taquillain.

L’organisation souhaite aussi intégrer un statut expert-associé pour accompagner le corps enseignant et accélérer sa formation.

Faciliter l’installation et la transmission

En ce qui concerne l’installation et la transmission, le syndicat désire faire évoluer la dotation Jeunes agriculteurs en y intégrant une prime à la conversion pour le renouvellement du parc matériel.

« Aujourd’hui, entre 300 et 700 000 euros sont nécessaires au lancement d’une activité, explique Laurent De Buyer, directeur général d’Axema. L’instauration du prime devrait permettre aux nouveaux installés d’investir dans des machines plus vertueuses. »

Face à la lourdeur des démarches administratives, l’organisation demande leur simplification et la présence de conseillers en machinisme dans les chambres d’agriculture.

Renforcer le rôle des politiques publiques dans la décarbonation

Enfin, l’Axema souhaite que le Gouvernement mette en place une feuille de route claire sur les moyens à mettre en œuvre pour une politique de décarbonation efficace, qui concilie les objectifs français avec les tendances des marchés mondiaux.

 

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