Communication conçue et proposée par Photosol

  L’agrivoltaïsme, un levier pour développer la filière fruits rouges

L’agrivoltaïsme, un levier pour développer la filière fruits rouges

Face à une demande croissante de fruits rouges que la production française peine à satisfaire, une solution innovante se profile à l’horizon : l’agrivoltaïsme. Cette technologie, qui conjugue agriculture et production d’énergie solaire, pourrait bien servir de levier pour dynamiser cette filière.

Plébiscités par les consommateurs, les fruits rouges ont le vent en poupe. La consommation de framboises, mûres, myrtilles, fraises… a connu une forte progression, 35 %, au cours des cinq dernières années. Or, la production française plafonne depuis une dizaine d’années, avec pour conséquence un recours massif aux importations. « Pour la framboise, 87 % des volumes consommés en France proviennent de l’étranger », déplore Mélanie Marchand, directrice des opérations chez Fruits Rouge & Co. Depuis 1990, cette PME située dans l’Aisne commercialise des fruits rouges frais, surgelés et transformés, produits par une quarantaine de producteurs. Devant ce marché porteur, Fruits Rouges & Co ambitionne de multiplier par 8 sa production actuelle d’ici 2026. Mais pour y parvenir, encore faut-il attirer de nouveaux producteurs avec un projet d’installation ou de diversification solide.

Déjà des projets en Suisse

Fruits Rouges & Co a rapidement pensé à l’agrivoltaïsme qui offre un revenu complémentaire aux producteurs tout en assurant une protection adaptée à ces petites baies cultivées traditionnellement sous abri. Dans ce domaine, la Suisse a été précurseure en développant les premières fermes solaires spécialisées dans la production de fruits rouges. David Lambelet travaille pour Insolight, une entreprise suisse qui conçoit des modules solaires semi-transparents qui remplacent les tunnels en plastique traditionnels. La solution protège les fruits rouges des aléas climatiques, réduit l’évapotranspiration et la consommation d’eau, et a l’avantage d’offrir un ombrage pilotable. L’expert explique : « Des capteurs mesurent en permanence les conditions climatiques et transmettent des informations au système de pilotage qui adapte la couche d’ombrage ».

Le campus Fruits Rouges & Co

Le système développé par Insolight va justement être testé par Fruits Rouges & Co dans le cadre d’un partenariat avec Photosol, entreprise française spécialisée dans l’énergie solaire. Sa représentante, Clémence Daudé, se réjouit de cette synergie entre différents acteurs « qui va nous permettre d’acquérir collectivement des données sur la production agricole et aussi sur la partie électrique ». La preuve par l’exemple, c’est exactement l’approche adoptée par Fruits Rouges & Co qui vient de créer son « campus », une plateforme expérimentale dédiée aux fruits rouges située chez Thomas Magnien, producteurs de baies. « Notre station testera différents types d’abris, conventionnels ou innovants comme ceux d’Insolight, des substrats, des variétés, des biostimulants… », précise-t-il. Les références technico-économiques permettront d’orienter les producteurs vers les modèles plus résilients. Le campus Fruits Rouge & Co a aussi pour vocation de devenir un lieu de rencontre pour les producteurs, les scolaires et les parties prenantes.

Des fruits rouges à énergie positive

L’électricité produite par l’installation solaire du campus sera intégralement revendue par Photosol à Fruits Rouges & Co dans le cadre d’un PPA (Power Purchase Agreement) d’une durée de 20 ans. En effet, l’entreprise a besoin d’énergie pour conserver ses fruits rouges et pour les transformer en coulis ou purée. « Ce projet qui s’inscrit dans l’économie circulaire répond parfaitement à nos enjeux de décarbonation », explique Mélanie Marchand. Pour Fruits Rouges & Co, la prochaine étape vise à embarquer ses clients au travers du concept de « fruits à énergie positive ». Selon Insolight, 1 kg de framboises cultivées en agrivoltaïsme permettent de produire 80 kWh, l’équivalent de 400 km en voiture électrique. De quoi regarder les framboises d’une autre façon.

Photosol

Cette communication est gérée par la régie publicitaire du groupe NGPA. La rédaction de Matériel Agricole n’a pas été consultée et n’a pas participé à sa réalisation.

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