Pour limiter ces dépenses, l’énergie électrique peut être une solution. Afin d’en avoir le cœur net, nous avons mis à l’épreuve, sur une exploitation céréalière de Seine-et-Marne, quatre véhicules équipés de cette technologie et vendus dans l'Hexagone.
L’Europe a annoncé l’arrêt de la vente de véhicules thermiques neufs en 2035, qu'il s'agisse de modèles pour particuliers ou d'utilitaires. Cette mesure drastique incite les constructeurs automobiles à concevoir dès aujourd’hui de plus en plus de véhicules électriques. Ces derniers, par définition, se voient totalement dépourvus de transmission à plusieurs rapports et de système d’injection de carburant. Le moteur thermique est alors remplacé par un bloc électrique n'émettant aucune particule polluante lors de son fonctionnement. La transmission, quant à elle, se voit remplacée par un réducteur de vitesse. Le réservoir de carburant, lui, cède la place à de grosses batteries pouvant atteindre les 400 V. Mais alors, que vaut cette nouvelle offre de motorisation ? Qu’en est-il de son prix d’achat ? Répond-elle aux mêmes exigences qu'un véhicule thermique ? L’autonomie suffit-elle à l’utilisation ? L’agrément de conduite est-il le même ? Ces véhicules sont-ils capables de réaliser les mêmes tâches ? Comment recharger les batteries et pour combien de temps ? Afin de mesurer les avantages et les inconvénients de ce type de motorisation, la rédaction de Matériel Agricole s’est rendue sur une exploitation céréalière de Seine-et-Marne pour comparer un véhicule utilitaire thermique, offrant un volume utile de 3 à 4 m3, à des modèles électriques de même capacité vendus dans l’Hexagone.