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Essai tracteur  Essai Kubota M6-132 : le point technique

Essai Kubota M6-132 : le point technique
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Un Kubota de 6,1 L conforme à la Stage V

Leader mondial du marché des moteurs diesels industriels de moins de 100 ch, Kubota produit ses propres blocs. Sur ce nouveau M6-132, le quatre-cylindres de 6,1 L développe 133 ch ECE R120, voire 20 ch supplémentaires lors des travaux de transport. Il répond à la norme antipollution Stage V. Pour cela, il est doté d’une vanne EGR, de catalyseurs SCR et DOC, ainsi que d’un filtre à particules. Ce dernier, dont l’intervalle d’entretien est annoncé à 6 000 heures, contre 3 000 heures auparavant, se régénère automatiquement, mais cette régénération peut être désactivée puis réactivée en stationnaire. Le moteur pompe le GNR dans un réservoir de plus grande capacité que le précédent, soit 230 L désormais, et l’AdBlue dans une réserve de 20 L. Il possède deux mémorisations et un limiteur de régime, ainsi qu’un mode RPM fixant ce dernier lors des travaux à la prise de force. Le grand capot monobloc libère parfaitement l’accès aux différents organes, notamment les filtres, tous situés côté droit. Seul un radiateur du pack de refroidissement ne coulisse pas, pouvant rendre son nettoyage fastidieux.

Le capot monobloc libère bien l’accès aux composants du moteur.
Les principaux éléments de dépollution sont à la base du pot d’échappement, ne gênant ainsi pas la visibilité depuis le poste de conduite.
Le filtre à air prend place devant le bloc de refroidissement.

On a aimé

- La jauge à huile moteur accessible sans ouvrir le capot monobloc.

- Tous les éléments de dépollution, situés à la base du pot d’échappement, n’obstruant pas la visibilité.

On a moins aimé

- L’accès fastidieux aux radiateurs pour leur nettoyage.

 

Une cabine à quatre montants

1 – En option, le terminal K-Monitor de 7”, en couleur et tactile, regroupe les différents réglages du tracteur.

2 – La cabine à quatre montants du M6 possède un toit plus grand que celui de son grand frère M7.

3 – La colonne de direction se règle en inclinaison et en profondeur.

4 – Le tableau de bord est le même sur tous les tracteurs Kubota de la série M.

5 – L’accoudoir, réglable en hauteur, en profondeur et en inclinaison, regroupe le joystick de transmission et les principales fonctions du tracteur.

6 – Le joystick du chargeur prend place sur la console latérale.

7 – Le siège passager est monté de série.

La cabine du M6002 possède en standard deux gyrophares et dix feux, tous à LED, complétés par six unités optionnelles.
Le marchepied de cabine a été redessiné afin de faciliter l’accès.
Compatible Isobus, l’optionnel terminal K-Monitor, fourni par Kverneland, affiche les fonctionnalités de l’outil attelé.

 

La transmission à huit rapports sous charge remaniée

Le Kubota M6002 embarque une transmission maison semi-powershift de nouvelle génération à trois gammes synchronisées et huit rapports sous charge. Celle-ci se pilote depuis le joystick par impulsion ou à l’aide des boutons « + » et « - », tandis qu’un mode automatique gère le passage des powershifts en fonction de la charge moteur. Elle autorise le réglage d’une plage de rapports ou l’enregistrement d’une vitesse de démarrage dans chaque gamme. L’inversion du sens de marche s’effectue à l’aide du pouce sur le joystick, ou derrière le volant grâce à un levier dédié. Il bénéficie de réglages de progressivité, comme les passages de powershifts. Sur la route, le M6002 évolue à l’allure de 40 km/h au régime économique annoncé de 1 650 tr/min. La fonction Xpress Restart débraye électriquement la transmission lors d’un appui long sur la pédale de frein afin de faciliter les manœuvres d’approche au chargeur frontal ou les parcours routiers. La transmission bénéficie en option de vitesses rampantes offrant 32 rapports dans les deux sens de marche. Une fonction Bi-speed fait tourner les roues avant 1,6 fois plus vite que le train arrière afin d’augmenter la maniabilité au-delà d'un angle de braquage de 35°.

Les principaux réglages de la transmission à huit rapports sous charge s’opèrent depuis le terminal.
Le pont avant du M6 conserve son couple conique, mais il est redimensionné, offre plus de dégagement et ne compte plus qu’un graisseur par côté.
Ce joystick de transmission commande par impulsion les vitesses powershift et regroupe également les fonctions d’inverseur, de régimes moteur et de relevage arrière.

On a aimé

- Les différents réglages possibles de la transmission.

- La fonction Bi-speed, faisant tourner les roues avant plus vite, pour augmenter la maniabilité.

On a moins aimé

- L’absence d’automatisme de changement de gamme.

- La sélection mécanique des quatre régimes de prise de force.

 

Un circuit hydraulique bien équipé

La pompe à plateau du M6002 fournit un débit hydraulique de 115 L/min. Elle alimente en standard trois distributeurs, voire quatre en option, à commande mécanique. Chacun d’eux intègre un réglage indépendant du débit. Le relevage arrière, doté de chandelles et de stabilisateurs réglables (manuel ou automatique), offre une capacité de charge de 7 t. Le relevage avant, disponible au catalogue des options au même titre que la prise de force avant (1 000 tr/min) et la ligne auxiliaire, soulève 2,8 t. Côté manutention, Kubota propose cinq chargeurs frontaux LK, fournis par MX et déclinés en trois versions : « Utility », « M » à parallélogramme mécanique et « H » pour un système hydraulique. À l’arrière, le retour libre et le freinage hydraulique à double ligne font partie des équipements standards, tandis que la prise power beyond et le freinage pneumatique à double ligne sont en option.

Le relevage arrière présente une capacité de charge satisfaisante de 7 t.
Le terminal tactile autorise le paramétrage du relevage arrière, notamment l’automatisme d’embrayage/débrayage de la prise de force.
Depuis chaque aile arrière, l’opérateur commande la position du relevage ainsi que l’embrayage de la prise de force.

On a aimé

- Les nombreux équipements disponibles de série ou en option.

- Le récupérateur d’huile, sous chaque distributeur.

On a moins aimé

- Les distributeurs hydrauliques, uniquement à commande mécanique.

- L’absence de commande extérieure d’un distributeur hydraulique.

 

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