Cela ne vous aura peut-être pas échappé, je suis souvent préposé aux essais des chargeuses articulées à bras télescopique au sein de la rédaction du magazine. Mais, cette fois-ci, c’est une machine un peu différente que je vais prendre en main. Il s’agit de la Kramer KL 35.8 T. Contrairement à ses concurrentes, celle-ci ne dispose pas d’articulation centrale. Au lieu de cela, elle intègre un châssis rigide d’une seule pièce, monté sur deux essieux moteurs et directeurs. Je me lance donc dans cet essai avec un type de machine que je n’ai jamais conduit. Mais avant d’en prendre les commandes, j’écoute avec attention la présentation qui en est faite par le démonstrateur de la marque en France, Christian Delbecque. Nous sommes ici en présence d’une chargeuse de la série 8, le haut de gamme chez Kramer. En effet, la cabine comporte deux portes, et le joystick est monté sur l’accoudoir, lui-même solidaire du siège. En comparaison, la série 5, plus simple et plutôt destinée au marché des travaux publics, ne compte qu’une porte, à gauche, et un joystick fixe, sur la console latérale. Cette chargeuse profite d’une charge de basculement de 3,5 t lorsque ses roues sont braquées. Il faut cependant nuancer cette valeur en fonction du type de terrain rencontré. Christian Delbecque m’assure qu’il est plus raisonnable de miser sur une charge utile de 3 t. Celui-ci m’expose ensuite les avantages du châssis rigide.
