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Exercice 2023  En 2023, Claas a rattrapé le retard sur ses livraisons 

Xerion équipé de chenilles terra track.
Xerion équipé de chenilles terra track.

Le chiffre d'affaires record de 6,1 Md€ obtenu durant son exercice 2022-2023, en progression de 25% par rapport au précédent, s’explique notamment par un rattrapage du retard pris dans les commandes lors de la pandémie.

Claas a publié son rapport d’activité annuel. 2023 est une année exceptionnelle, avec un chiffre d’affaires record de 6,1 Md€, soit + 25 % par rapport à l’exercice précédent (4,925 Md€). Le résultat avant impôts a ainsi triplé en l’espace d’un an, passant de 166,3 M€ à 522,3 M€, pour un bénéfice annuel de 347,1 M€. Ce très bon résultat s’explique par un nombre record de ventes, avec une belle progression en Europe et en Amérique du Nord dues au rattrapage des commandes en attente de livraison, ainsi qu’à un certain engouement des utilisateurs pour les offres en matière de nouvelles technologies. 

Automatisation et connectivité

Le constructeur allemand a en effet investi dans la robotique et l’automatisation de ses systèmes. En collaboration avec la start-up AgXeed et Amazone, Claas a fondé en septembre la première association mondiale d'autonomie inter-fabricants dans le domaine de la technologie agricole « 3A - Advanced Automation & Autonomy ».
Lobjectif ? Améliorer lautomatisation des processus et développer des machines agricoles autonomes. 

Le fabricant a présenté lors du salon Agritechnica cet automne sa toute nouvelle série Xerion 12, équipée de l’interface Claas Connect pour le suivi en temps réel des données télématiques. Le modèle 12.650 équipé de chenilles Terra Track a d’ailleurs été récompensé du titre : Tracteur de l’année 2024. 

Plus de 200 000 tracteurs franchie au Mans

À peine quatre ans en arrière (2019), l’usine du Mans franchissait le chiffre symbolique du 150 000e tracteur construit. La barre des 200 000 a été franchie cette année. 

Un ralentissement attendu pour 2024

Malgré un vent en poupe, lentreprise se prépare à un contexte de marché plus difficile pour le prochain exercice. 

« Dune part, le carnet de commandes se normalise, dautre part, la conjoncture sur nos principaux marchés dEurope centrale et occidentale ainsi que dAmérique du Nord saffaiblit sensiblement, notamment en raison de la haute inflation et des perturbations géopolitiques croissantes », indique Jan-Hendrik Mohr, le PDG.

 

 

 

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