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Comparatif tracteurs de 300 ch  Travail de nuit : quel tracteur éclaire le mieux ?

La photo de drone est prise à une hauteur de 30 mètres pour tous les tracteurs.
La photo de drone est prise à une hauteur de 30 mètres pour tous les tracteurs. (©J.M.)
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Pour amortir ces tracteurs à la valeur d’achat importante, leurs heures de fonctionnement doivent être multipliées. Ils seront donc bien souvent amenés à travailler de nuit. Il nous semblait dès lors nécessaire de comparer leur capacité d’éclairage. En effet, là où la visibilité est un facteur moins impactant pour la performance de jour, elle est une caractéristique clé la nuit. Qu’il serve à se repérer, à surveiller le bon fonctionnement de l’outil ou encore à anticiper les obstacles, l’éclairage joue un rôle prépondérant lors des chantiers nocturnes.

Les mesures d’efficacité de l’éclairage des neuf tracteurs (Deutz-Fahr 8280 TTV, New Holland T7.300 AutoCommand, John Deere 6R250 Autopowr, Case IH Puma 260 CVXDrive, Valtra Q305 Direct, Fendt 728 Vario, JCB 8330 Fastrac iCon et Massey Ferguson 8S.305 Dyna-VT) de notre comparatif ont eu lieu au cours de la même nuit et dans une plage horaire la plus courte possible pour que tous les participants bénéficient de la même obscurité. En pratique, nous avons utilisé deux méthodes de mesure.

La première a consisté à prendre une photo à l’aide d’un drone, à une hauteur de 30 m, avec l’intégralité des phares de travail allumés. Malgré la présence du relevage avant et en l’absence d’outil attelé, à l’image d’une faucheuse, les feux de croisement en haut de la cabine n’étaient pas exploités. En revanche, pour la mesure à une distance de 50 m à l’avant des tracteurs, les feux de route étaient activés. Cette démarche donne une idée visuelle globale des nappes d’éclairage et des différents faisceaux émis par le tracteur.

Un nuage de 15 points autour du tracteur

La seconde méthode, toujours avec l’intégralité des phares allumés, a permis d’avoir une approche plus précise. Nous avons réalisé un nuage de 15 points de mesure de l’intensité lumineuse (en lux), à l’aide d’un capteur spécifique appelé « luxmètre ». Tour à tour, les tracteurs ont été positionnés exactement dans la même orientation au centre de ce nuage de points, lesquels étaient matérialisés sur le site par des piquets pour effectuer précisément les mesures aux positions prévues. Ces points de mesure, placés à 1 m de hauteur, correspondent à des endroits clés de visibilité pour le chauffeur, notamment sur l’outil arrière, les extrémités d’un outil, l’environnement à l’avant du tracteur pour détecter les bouts de champ, etc. Ces résultats sont néanmoins variables, et ce, pour la totalité des protagonistes. La plupart des phares de travail présentent en effet de nombreuses possibilités de réglage de position. Le chauffeur peut donc modifier les faisceaux en fonction de son attelage ou de ses préférences. Pour faciliter la lecture des résultats, nous avons associé le nuage de points et les mesures relevées avec la photo aérienne prise par le drone.

Les mesures sur 15 points stratégiques ont été réalisées à l’aide d’un luxmètre. Cet appareil mesure l’intensité lumineuse sur une surface en Lux. (© J.M.)

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