La tonne à lisier est un outil semi-porté, autonome en chargement et en déchargement. Cette machine est capable d’aspirer, pomper, transporter, épandre et même enfouir le lisier. Ce produit organique, riche en azote, potasse et phosphore, requiert une maîtrise de son apport, une exigence à laquelle répond la tonne à lisier d’aujourd’hui. Celle-ci dispose en effet de tous les éléments techniques pour assurer une bonne fertilisation sur sol nu, sur les prairies et les cultures en place. Nous présentons ici une liste non exhaustive des fabricants proposant des modèles de plus de 12 000 litres sur le marché français.
Kotte
Débits et équipements à la carte
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La gamme de tonnes à lisier Garant de l’Allemand Kotte ne manque pas de solutions pour répondre à tous les besoins. Ainsi, rien qu’en termes de pompes l’offre s’étend du simple modèle à vide à la version rotative, d’origine Jurop ou Vogelsang, offrant un débit de 4 000 à 14 000 L/min, en passant par le système PowerBoost combinant un compresseur et une pompe centrifuge, ou encore la pompe à vis excentrée (en colimaçon) fournie par Wangen. Les cuves de 12 à 34 m3 en acier peint ou galvanisé reposent sur un à trois essieux BPW, suiveurs, directeurs forcés mécaniquement ou pilotés depuis un capteur d’angle électronique. La tonne peut aussi marcher en crabe, avec tous les essieux directeurs.
Agrimat
Roues encastrées pour moins de hauteur
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Les tonnes à lisier Challenger du Belge Agrimat se déclinent en simple, double ou triple essieu. Le plus grand modèle à simple essieu, d'une capacité de 12 000 L, accède à l’option d’encastrement des roues dans la cuve afin d’abaisser le centre de gravité. Parmi les versions à double essieu, les CHB 165, 190 et 210 peuvent également prétendre à cet équipement. Tous les modèles profitent d’une prédisposition pour le montage d’accessoires d’épandage à l’arrière. Un compresseur assure le remplissage et la vidange. Les Challenger sont toutes fabriquées en acier galvanisé ou peint. Le constructeur propose des bras de remplissage latéraux, placés à l’avant, ou à tourelle, montés au-dessus de la cuve.
Miro
Des équipements spécifiques pour la montagne
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Le Franc-Comtois Miro propose une gamme de tonnes à lisier dominée par un unique modèle à trois essieux emportant 25 000 L. Le constructeur répond aux besoins spécifiques des exploitations installées en altitude en proposant, par exemple, une cloison centrale dans la cuve permettant de conserver le poids du liquide à l’avant et de le reporter sur l’attelage du tracteur. Il est également possible d’opter pour un timon en « V », suspendu hydrauliquement, dans lequel vient se loger le compresseur d’origine Jurop. Ainsi, ce dernier se retrouve sous l’avant de la cuve, conférant plus de compacité à l'ensemble. Les tonnes Miro peuvent se commander depuis une interface Isobus et accèdent à la régulation DPAE grâce à une vanne motorisée par un vérin électrique.
Joskin
Deux gammes Modulo2 et Volumetra selon les équipements
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Chez Joskin, plusieurs gammes de tonnes à lisier se côtoient. Parmi elles, les Modulo2 atteignent 18 000 L, tandis que les Volumetra s’échelonnent de 16 500 à 26 000 L. Les premières, comme leur nom le suggère, reposent sur une construction modulaire. L’acquéreur choisit ainsi une cuve, reposant sur un ou deux essieux, selon le volume, puis coche un certain nombre d’équipements selon ses besoins. Le catalogue compte plusieurs bras de pompage, différentes pompes (à vide, à vide + centrifuge, ou en colimaçon) ainsi que des rampes, des buses ou encore un canon d’épandage. Les Volumetra s’adressent plus spécifiquement aux entrepreneurs ou aux utilisateurs traitant d’importants volumes de lisier. Elles présentent des renfoncements dans leur cuve afin d’intégrer des roues de grand diamètre tout en abaissant le centre de gravité. Elles accèdent aux mêmes systèmes de pompage que les Modulo2, mais aussi à une pompe centrifuge (combinée ou non à une pompe à vide) et à une pompe à lobes.
Gili
Avec ou sans châssis
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Tadys distribue en France les tonnes à lisier du Catalan Gili. Les cuves, à l’exception de la CBRA22F, intègrent les différents points de fixation des essieux et du timon, ou reposent sur un châssis intégral. Les essieux à suspension mécanique ou hydraulique peuvent être suiveurs ou directeurs forcés. Gili a développé son application Dosicontrol, avec analyse des taux de NPK, permettant de moduler le débit afin de conserver le bon dosage de ces éléments fertilisants. De plus, la localisation GPS génère des rapports consignant les volumes épandus et les lieux de chargement et de déchargement. Les tonnes se contrôlent depuis une boîte à boutons ou sur une tablette tactile connectée en Bluetooth.
Record
De nombreuses solutions
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L’entreprise Gebr. Claeys & Zonen bvba fabrique en Belgique les tonnes à lisier Record. Ses modèles à simple essieu sont monocoques, alors que les tonnes à double ou triple essieu reposent sur un châssis. Un grand nombre d’équipements s’offrent à l’acquéreur, parmi lesquels un incorporateur d’air en fond de cuve afin de brasser le lisier pendant la vidange, un mélangeur à pales à entraînement hydraulique, un système de vidange en montée et descente, des cônes de remplissage par le haut… Le contrôle de toutes les fonctions s’opère depuis un boîtier à boutons ou à l’aide d’une interface Isobus. Plusieurs systèmes d’épandage sont proposés, ainsi qu’un broyeur à lisier d’origine Vredo.
Pichon
Une base standardisée
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Pichon inaugurait en 2020 ses tonnes à lisier SV, dont le concept repose sur une base standardisée à laquelle s’ajoutent des équipements au choix, tels que le bras de pompage BP2, un bras plongeur ou une tourelle. Les SV intègrent une prédisposition au montage d’un relevage arrière à quatre points pour l’emport d’une rampe d’épandage ou d’un enfouisseur. Les fonctions de la machine se pilotent depuis un joystick. Le terminal tactile iControl 7S offre quant à lui l’accès à l’automatisation de certaines tâches et collecte des données concernant les volumes épandus. Pichon propose la régulation DPAE grâce à une vanne motorisée montée sur la canalisation de sortie de la cuve.
Mauguin Citagri
De la plus simple à la plus sophistiquée
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Le constructeur mayennais Mauguin Citagri compte à son catalogue six gammes se distinguant par leur niveau d’équipement. Parmi elles, la Typhon incarne le haut de gamme et adopte un système de remplissage et de vidange sans compresseur. Les séries équipées de compresseurs reçoivent soit des modèles à palettes, soit des pompes à lobes, mieux adaptées aux usages intensifs. Concernant le remplissage, des bras de pompage à un ou deux éléments peuvent être utilisés à droite ou à gauche. Ils reçoivent en option un accélérateur centrifuge. Le bras tourelle prend place, pour sa part, sur le haut de la tonne et autorise le pompage directement dans la fosse ou depuis un cône.
Kumm
Pensées par et pour les entrepreneurs
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L’Allemand Kumm s’appuie sur son expérience en tant qu’entrepreneur de travaux agricoles pour développer et construire des tonnes à lisier de 16 000 à 31 000 L. Les essieux d’origine BPW profitent d’une suspension pneumatique, ou hydraulique en option. En tandem, le second essieu est suiveur ou directeur forcé par un système électro-hydraulique. En tridem, les premier et troisième essieux sont directeurs de série. Le timon à réglage hydraulique bénéficie lui aussi d’une suspension. Pour les pompes, Kumm se fournit auprès de Vogelsang, avec des modèles à lobes débitant 6 000 L/min (standard), voire 9 000 ou 12 000 L/min en option. Les tonnes reçoivent, au choix, un bras de pompage simple, à double articulation, à tourelle ou monté à l’avant du tracteur.
Samson
Précision et intelligence dans l’épandage
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Les tonnes à lisier du Danois Samson se répartissent en trois gammes. Les TG représentent les machines les plus simplement équipées. Proposées uniquement en versions à deux essieux, elles reçoivent le bras de pompage simple SAP 1 ou à deux articulations SAP 2. Les PG II, quant à elles, comptent deux ou trois essieux à suspension hydraulique. Elles acceptent l’encastrement de roues de grand diamètre et sont dotées d’une prédisposition pour l’installation d’un relevage arrière. Elles accèdent à la régulation DPAE grâce à un débitmètre et à une vanne à trois voies. Enfin, les PG II Genesis reprennent les caractéristiques des PG II et ouvrent, en plus, la voie à l’épandage de précision à l’aide de leur système SlurryMaster 8000.
Zunhammer
Des cuves en fibre et un large panel d’outils
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Les tonnes à lisier Zunhammer se reconnaissent facilement par leur cuve jaune en fibre de verre renforcée. Cette dernière repose sur un châssis galvanisé. La marque est distribuée en France depuis peu par Holmer, (groupe Exel Industries). Les modèles de la série K présentent une section ovalisée, visant à abaisser le centre de gravité. Leur cuve mesure 4,75 m de long. Les MKE conservent un châssis court mais adoptent une cuve au profil plus carré, de 5 m de long. Les SKE se déclinent en deux longueurs de cuve : 6 m sur essieu tandem et 7,70 m sur essieu tridem. Enfin, les LSKE, avec leur cuve de 9 m, proposent les plus grandes capacités d’emport. Toutes les tonnes reçoivent des pompes à lobes. Les canalisations passent dans le châssis afin de limiter les volumes résiduels et d’éviter les contre-pressions. À l’arrière, le constructeur d’outre-Rhin propose plusieurs accessoires d’épandage de sa fabrication. La rampe à patins GlideFix se déploie sur des largeurs allant de 12 à 24 m, et compte entre 48 et 96 descentes, espacées de 25 cm. Des patins à double sortie réduisent l’interrang à 12,5 cm, limitant ainsi le risque de contamination des fourrages. Les rampes à pendillards se déclinent dans des largeurs de 9 à 36 m, et profitent du système de relevage Drop-Stop interdisant les chutes de gouttes lorsque l’outil est relevé. L’enfouisseur à disques Kusgu, disponible en largeurs de 4, 5 et 6,50 m, réalise en plus un travail de déchaumage. Sa variante traînée Kusgu-Trail opère pour sa part sur 5,85, 6,35 ou 7 m. Un injecteur à dents, dénommé « Vibro », compte de 9 à 25 dents, sur des largeurs de 2,45 à 6 m, et réalise également un déchaumage superficiel.
Fliegl
Marche en crabe, gros pneus et cuve acier et composite
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Chez Fliegl, les PFW intègrent une pompe à vis excentrique, de 4 000, 6 000 ou 7 500 L/min, assurant les fonctions de remplissage, de mélange et d’épandage. Celle-ci laisse place en option à une pompe à lobes Vogelsang. Les citernes HFW ne reçoivent pas d’équipement de pompage et se remplissent uniquement par gravité ou à l’aide d’une pompe externe. Elles assurent l’épandage à l’aide d’une pompe centrifuge débitant 3 500 ou 6 500 L/min. Les citernes Poly Line en plastique renforcé de fibre de verre, reposant sur un châssis galvanisé, offrent un centre de gravité abaissé pour une plus grande stabilité. Les Big Foot se chaussent de grands pneumatiques afin de préserver les sols. Enfin, la Twist Line peut évoluer en crabe grâce à son essieu directeur.
Armor Industrie
Faux-châssis de série
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Les tonnes à lisier à double ou triple essieu du constructeur breton Armor Industrie reposent sur un châssis assurant la liaison entre la cuve et son faux-châssis, et les trains roulants. Une pompe à vide permet le remplissage de série et se complète, en option, par un accélérateur de flux ou une pompe centrifuge. Les tonnes jusqu’au modèle TCH160 reçoivent un bras de pompage latéral, alors que les plus grands modèles profitent d’un bras à double articulation ou d’une tourelle placée en haut de la cuve. Armor Industrie fabrique également des rampes d’épandage à buses et à pendillards, ainsi que des enfouisseurs. Ceux-ci reposent sur un châssis galvanisé et se déclinent en versions à dents, de 2,6 à 6 m, et à disques, de 2,5 à 5,6 m.
