Lors de la saison de fauche, avec le dérèglement climatique, il est de plus en plus difficile d’espérer une moyenne de trois à six jours consécutifs de soleil pour réduire naturellement l’hygrométrie du fourrage fraîchement fauché. Certains d’entre vous réussissent à obtenir en plein champ un taux d’humidité inférieur à 16 %, tandis que d’autres peinent à l’atteindre. Toutefois, diverses solutions subsidiaires existent, à l'image du séchage en grange. Quelles que soient les conditions climatiques, celui-ci garantit un taux de matière sèche au-delà de 84 %, apportant ainsi aux animaux une alimentation aux teneurs énergétiques, protéiques et minérales élevées. La rédaction de Matériel Agricole a sillonné la France pour vous présenter le témoignage de plusieurs éleveurs utilisant différents procédés de séchage en grange (panneaux thermophotovoltaïques, double toiture, déshumidificateur, chaudière à bois, etc.). Deux experts, Florian Daloz et Gilles Gruber, développent ensuite les aspects techniques et économiques de tels investissements.
Dossier : Valorisation des fourrages Le séchage en grange : une solution pour améliorer la qualité de l’herbe
